Globalement, les gens font moins d'exercice qu'auparavant. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d'un tiers des adultes et plus de deux tiers des jeunes de la région européenne ne respectent pas les recommandations de 2,5 h d'activité physique par semaine. Le manque d'activité physique est donc devenu l 'un des principaux facteurs de risque des problèmes de santé. Dans la Région européenne, le manque d'activité physique est responsable d'environ 1 million de décès par an et de la perte de 8,3 millions d'années de vie sans incapacité (DALY).
La diminution de l'activité physique a pour conséquence une propagation des maladies non transmissibles. Un manque important d'activité physique ainsi que l'obésité sont considérés, outre une prédisposition héréditaire, comme les principaux facteurs de la maladie populaire qu'est le diabète de type 2. Une méta-analyse réalisée en 2017 a révélé que l'activité physique pouvait atténuer l'intensité de la douleur et améliorer le fonctionnement physique (Geneen et al., 2017). Une revue de la Cochrane Library montre qu'un manque d'activité physique persistant est considéré comme l'un des principaux facteurs de risque de cancer ainsi que de maladies chroniques. En outre, l'activité physique réduit également le risque de maladie ou entraîne une amélioration des symptômes, par exemple en cas de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, de cancer du côlon et de maladies psychiques telles que la dépression.