L'alcool au volant est (co)responsable de 4,5% des accidents avec dommages corporels. L'alcool entraîne une diminution de la capacité de réaction, de coordination et de concentration et peut donc avoir des conséquences dangereuses sur la route. Pour ne pas se mettre en danger, mais aussi pour ne pas mettre en danger les autres, il est important de respecter les prescriptions légales. Les décisions sont prises en fonction de l'âge, de l'expérience de conduite et du véhicule.

0,0 pour mille

Pour tous les conducteurs novices* au cours des deux premières années de conduite ainsi que pour toutes les personnes de moins de 21 ans, la règle est la suivante : pas d'alcool au volant. Les accidents de la route sont plus fréquents que la moyenne chez les conducteurs novices* et les jeunes. L'objectif de cette réglementation est donc de protéger les groupes de personnes qui sont particulièrement vulnérables. En effet, les conducteurs ont souvent une grande responsabilité non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour les autres passagers. La règle ne vise donc pas à gâcher le plaisir des jeunes, mais à sauver des vies.

0,3 pour mille

Les personnes qui ont plus de 21 ans et qui ne sont plus des conducteurs novices* peuvent boire une petite quantité d'alcool et conduire ensuite. Toutefois, si la personne au volant a un taux d'alcoolémie d'au moins 0,3 pour mille et qu'elle provoque ensuite un accident ou présente des troubles du comportement liés à l'alcool, elle est passible d'une plainte et d'une amende. Dès 0,3 pour mille, notre corps réagit par une diminution des performances visuelles et la concentration ainsi que la capacité de jugement et de réaction sont réduites. Un taux d'alcoolémie de 0,3 pour mille est d'ailleurs vite atteint. Pour une femme de 55 kg, il suffit de 10 g d'alcool pur, c'est-à-dire une bière de 0,25 l ou un verre de vin (0,1 l). Pour un homme de 75 kg, le taux d'alcoolémie de 0,3 pour mille est atteint avec environ 30 g d'alcool pur, c'est-à-dire avec trois petites bières.

0,5 pour mille

A partir de 0,5 pour mille, la conduite d'un véhicule à moteur est considérée comme une infraction. Peu importe qu'il s'agisse d'un cyclomoteur, d'une moto ou d'une voiture et qu'il y ait ou non des anomalies dues à l'alcool. Si l'on est pris en flagrant délit, cela entraîne une interdiction de conduire et une amende. Si le taux d'alcoolémie est compris entre 0,5 et 1,09 pour mille, on peut s'attendre à une amende de 500 €, à une interdiction de conduire d'un mois et à un retrait de 2 points à Flensburg. Les mêmes règles que pour les voitures s'appliquent d'ailleurs aussi aux scooters et aux vélos électriques !

1,1 pour mille

Toute personne surprise au volant avec un taux d'alcoolémie de 1,1 pour mille ou plus doit s'attendre à de nombreuses conséquences négatives. En effet, à partir de ce taux, on parle d'un délit, car il y a "incapacité absolue de conduire". Il peut y avoir des amendes, un retrait de permis et des points dans le permis de Flensburg. Toute personne ayant un taux d'alcoolémie de 1,1 pour mille ou plus devrait donc impérativement laisser sa voiture.

1,6 pour mille

Il existe également une limite pour les cyclistes. Toute personne surprise à vélo avec un taux d'alcoolémie de 1,6 pour mille ou plus reçoit des points à Flensburg et une amende, car il s'agit d'un délit à partir de ce taux. Il est également obligatoire de se soumettre à un examen médico-psychologique à partir de ce taux d'alcoolémie (indépendamment du véhicule). Tu peux voir dans la vidéo d'autotest de PULS comment un taux d'alcoolémie de 1,6 pour mille se répercute sur le comportement au volant, la coordination et la capacité de réaction. Donc, si à l'avenir tu n'es pas sûr de ton taux d'alcoolémie, le plus sage est de suivre fidèlement la devise "Qui aime son vélo, le pousse".