Détection du dopage à l'aide de l'analyse de la performance à l'effort simulée

 

L'un des principaux sujets de recherche en sciences du sport et dans la pratique sportive est la relation entre l'effort et la performance, non seulement en ce qui concerne l'effort d'entraînement et la capacité de performance, mais aussi en ce qui concerne l'effort physiologique et la performance qui en résulte en compétition.
De nombreux modèles ont été développés pour mesurer et/ou optimiser cette relation. La plupart de ces approches sont basées sur des systèmes dits fermés, dans lesquels la dynamique est décrite par des fonctions déterministes et les données d'entrée sont données par un flux de données prédéfini.
Le concept des systèmes ouverts s'oppose à cette approche : Ici, les valeurs de résultat dépendant du temps ne sont pas déterminées par des fonctions fermées, mais sont calculées pas à pas à partir de transitions d'état commandées par des événements. L'avantage de cette approche est qu'elle permet de prendre en compte les modifications des conditions du système ou du contexte pendant les calculs.
Le modèle PerPot (Performance Potential) utilise une telle approche dynamique des transitions d'état, qui est d'abord brièvement présentée à travers l'exemple de l'optimisation des performances dans le marathon.
L'utilisation de PerPot pour la détection du dopage est ensuite présentée à travers l'exemple du tennis : L'effet du dopage est simulé à l'aide de la variation des paramètres physiologiques de contrôle, afin de déduire les "incohérences" du profil physiologique de l'athlète à partir de l'écart entre la performance attendue et la performance enregistrée.

Cette approche est actuellement étudiée dans le cadre du projet européen Match Point.